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Independent music since 1986.
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243: OLIVER LAKE – WILLIAM PARKER. To Roy

Intakt Recording #243 / 2014

Oliver Lake: Alto Saxophone
William Parker: Double Bass

Recorded January 14, 2014 by Peter Karl at Peterkarlstudios, Brooklyn New York.

Original price CHF 12.00 - Original price CHF 30.00
Original price
CHF 30.00
CHF 12.00 - CHF 30.00
Current price CHF 30.00
Format: Compact Disc
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The album ‘to roy’ dedicated to trumpeter roy Campbell, who died in 2014, is the first collaboration between Saxophoneophonist oliver Lake and double bass player William Parker – two important pioneers of contemporary jazz, two great musicians of the USA and two masters of composition and improvisation.

After playing a concert in “the Stone” in New york, part of Intakt’s festival in January 2012, Lake and Parker took up the label’s invitation to record their first album together in Pater Karl’s studio in Brooklyn.

Both musicians contributed compositions of rare beauty. Shaped by their long experience, their intimacy created spaces for interaction and exciting improvisations. the instruments of these two mature players mingled to create a single unique sound.

Album Credits

Cover art and graphic design: Jonas Schoder
Photo: Patrik Landolt
Painting: Jeff Schlanger
Liner notes: K. Curtis Lyle

Recorded January 14, 2014 by Peter Karl at Peterkarlstudios,
Brooklyn Ny. Mixed January 16 by oliver Lake, Patrik Landolt
and Peter Karl. Mastered by Peter Karl.

Customer Reviews

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David Cristol
Jazz Magazine, France

Dans la foulée de leur album en duo, « To Roy » en hommage à leur ami le trompettiste Roy Campbell disparu en 2014, Oliver Lake et William Parker posaient leurs valises sur les bords de la Garonne – dont le théâtre qui les accueille surplombe les berges – à l’occasion du « Printemps de Septembre », festival biennal dédié à la création contemporaine.

Théâtre Garonne, Toulouse, 30 septembre 2016
Oliver Lake (ss, voc), William Parker (b)

Une première pièce ardue à la durée conséquente laissa quelques spectateurs sur le carreau, qui quittèrent les lieux sans attendre la pause. Les autres, nettement plus nombreux, prirent un vif plaisir aux volutes cubistes de Lake comme aux généreux grondements de Parker, d’autant que la suite fut plus clémente. Lake (quelle discographie, quelle carrière…), que l’on n’a pas si souvent l’occasion d’entendre, impressionne au soprano courbe, dont il maîtrise toutes les nuances. Il utilise l’acoustique de la salle, arpente la scène ou pivote d’un mur à l’autre, et ne pose le saxophone que le temps de déclamer un texte de sa plume, impliquant un débit rapide et une énonciation précise. Qu’il s’agisse de pièces écrites ou d’improvisations rythmées, le son mat et la variété d’approches de Parker garantissent un plaisir d’écoute permanent. Le bassiste semble moins en quête de précision que du maintien d’un courant poétique, et ne subordonne pas les idées affleurant à sa conscience en temps réel à la dimension cérébrale ou préméditée qui existe aussi dans son travail.

Théâtre Garonne, Toulouse, 1er octobre 2016
« Les visiteurs du soir » : William Parker (b, flute en bambou, voc) solo

Le lendemain, c’est au bar du théâtre que Parker joue en solo des pièces abstraites et d’autres très formées, dont une partition du saxophoniste Marion Brown. Chacune repose sur une idée forte, et toutes ont pratiquement le format de miniatures. Entre elles s’intercalent des anecdotes drolatiques, narrations d’interactions avec des musiciens de générations antérieures. Le concert se termine par quelques minutes de flûte en bambou (shakuhachi), « pour apaiser les gens nerveux ». Parker entonne aussi quelques vers mi-parlés mi-chantés, dans un langage simple, exprimant son souhait de paix aux Etats-Unis et sur la planète (« change guns into trumpets, rifles into trombones… »). Il envisage la pratique d’instruments de musique comme un élément apte à promouvoir une meilleure communication entre les êtres. Ce n’est pas le seul ni le premier: Sun Ra ou Wadada Leo Smith ont tenu des propos semblables. Une fois la salle vidée de son public, Parker range ses affaires sous le regard fasciné du fils d’un technicien, incapable de décoller les mirettes de cet homme au langage incompréhensible, à l’aspect inhabituel, aux instruments couverts de mystérieux symboles. Avec l’aide d’un organisateur s’improvisant traducteur, Parker demande à l’enfant s’il joue de la musique, et celui-ci répond par la négative. « Est-ce que tu aimerais jouer d’un instrument ? » Le petit opine avec enthousiasme. Et Parker de s’enquérir de l’adresse des parents afin de faire parvenir un instrument au bambin : « je ne sais pas encore lequel, on va trouver quelque chose… » assure-t-il. Une jolie conclusion à deux belles soirées.

J
Jean Buzelin
Cultur Jazz Magazine

Un volet important de la production Intakt est réservé aux musiciens américains, de générations et de communautés différentes, parmi les plus intéressants au niveau de l'engagement, de la recherche musicale, de l'honnêteté artistique et de l'idée qu'ils se font de leur travail.
Familier du label avec le Trio 3, le saxophoniste Oliver Lake rencontre cette fois le contrebassiste William Parker, soit, d'un mot, le tranchant de l'alto face à la basse profonde, et d'un autre, la création qui s'appuie sur la grande tradition afro-américaine. Ils sollicitent ainsi Marvin Gaye et poursuivent avec une série de duos d'autant plus intenses – l'un porte le nom de notre regretté ami Jacques Bisceglia – qu'ils sont encore sous le choc de la disparition, survenue cinq jours avant la séance, de leur ami le trompettiste Roy Campbell. D'où le titre de leur album : « To Roy »

http://www.culturejazz.fr/spip.php?article2855

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