424: CAROLINE DAVIS. Portals Vol. 2: Returning
Intakt Recording #424 / 2024
Recorded December 20/21, 2022, at The Bunker Studio, New York.
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Album Credits
Customer Reviews
Based on 38 reviews
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J
There are few things more personal than family and mortality, yet few experiences more universal than grief, remembrance, and love. Portals, Vol. 2: Returning, saxophonist Caroline Davis tribute to her English grandmother, the poet Joan Anson-Weber, plays off both, using poems, family recordings, and her own compositional ingenuity to create something that's as much an evocation as it is a memorial. Augmenting her working band with over half a dozen studio guests, Davis takes a broad range of compositional approaches, sometimes featuring the band, sometimes reducing them to background ambiance. Words are sung, rapped, declaimed and overheard. Some songs are tuneful and pop-adjacent, others. abstract and atmospheric.
B
Caroline Davis straddles the lines of modern jazz, art-pop and experimentalism with deep-thinking aplomb. As bandleader of Alula, the composer and alto saxophonist makes fiery protest music, and conversely, with guitarist and songwriter Wendy Eisenberg, the duo explore ethereal experimental pop. With expressionistic and blissful melodicism, Davis has shined in every setting. And she's bared her emotions before: on Heart Tonic (2018) she contemplated health issues her father was experiencing, plus her own personal challenges.
Davis' Portals series is another venture wherein she invites the listener to survey her thoughts and feelings. While Portals, Vol. 1: Mourning (2021) probed her stages of grief when her father passed away and the traumatic aftermath, Portals, Vol. 2: Returning continues the theme of loss, as Davis ponders the death of her grandmother, Joan "Lady" Anson-Weber, who was a creatively inspirational force. Delving into the ruminative and spirited compositions she wrote in homage to the British poet (and childrens book author), who passed away in 2010, the artistic and personal influence is palpable. Rather than an elegy, though, the homage is uplifting on both spiritual and emotional levels. The personnel for both Portals volumes features Davis piloting a superb core group made up of Marquis Hill (trumpet), Julian Shore (piano), Chris Tordini (bass) and Allan Mednard (drums). As on the first volume, special guests also appear. This time: Jen Shyu, Julia Easterlin and Alexa Barchini (vocals); Nicole Mitchell (flute); rapper Nappy Nina, and others, play vital roles.
The set kicks off on a propulsively jazzy punch, showcasing the dazzling elasticity that Davis and company pack. Album opener "Gate of the Year" is a jaunty, hard-bopping number that features the leader and trumpeter Hill's euphoric, dancing lines before Shore takes a glorious piano turn. "Coming 'Round'" introduces a unique layer: the sound of Anson-Weber's voice. Here the recording tugs at the heart strings, like looking at a family photo album. "Back Again" and “Darien" (highlighted by Anson-Weber's voice again) are interludes that capture a dreamy experience. The upbeat "Olympian Air" has Shyu reciting Anson-Weber's poetry; "Kites", with Easterlin singing lyrics penned by Davis, is exquisite traditional-style vocal jazz; "Only the Names are Changed, Part 2" and "City Flora" meld hip-hop and jazz as the vibrant rap stylings of Nappy Nina (also with lyrics by Davis) kick the vibe up a notch.
Portals, Vol. 2: Returning is a gripping snapshot on deeply personal and adventurous musical levels.
Reviews in Other Languages
E
On ne connaît jamais entièrement la personne décédée que l’on pleure, fût-elle proche. Ce thème de réflexion pourrait bien être celui que s’est assigné Caroline Davis à l’égard de feue sa grand-mère, la poétesse Joan Anson-Weber. C’est la personne de cette dernière qui est au centre de cet album, à travers quelques-uns de ses poèmes, quelques-unes de ses phrases enregistrées à la sauvette, l’écho lointain de sa voix. Il y a quatre ans, Caroline Davis réalisait son premier volume de « Portals » intitulé « Mourning ». Ce deuxième volet s’inscrit dans la continuation du premier, tant dans la thématique abordée (il s’agissait alors de conjurer le décès soudain de son père) que dans l’expression musicale déployée. La saxophoniste américaine s’entoure ici des mêmes musiciens : le pianiste Julian Shore, le bassiste Chris Tordini et le batteur Allan Mednard. La violoncelliste Mariel Roberts a laissé sa place au trompettiste Marquis Hill. Pour l’essentiel, les compositions revêtent une dimension à la fois harmonique et lyrique, et ce d’autant que la moitié sont chantées (avec l’apport des chanteuses Jen Shyu, Julia Easterlin et Alexa Barchini) ou narrées (l’excellent spoken word de Nappy Nina). On y trouve également en invités la flûtiste Nicole Mitchell et l’organiste Michael King. Des morceaux à la fois introspectifs et chamarrés, mais toujours galvanisés par un optimisme porté haut et fort que renforcent les beaux phrasés de Caroline Davis.
https://jazzmania.be/caroline-davis-portals-vol-2-returning/
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On ne connaît jamais entièrement la personne décédée que l’on pleure, fût-elle proche. Ce thème de réflexion pourrait bien être celui que s’est assigné Caroline Davis à l’égard de feue sa grand-mère, la poétesse Joan Anson-Weber. C’est la personne de cette dernière qui est au centre de cet album, à travers quelques-uns de ses poèmes, quelques-unes de ses phrases enregistrées à la sauvette, l’écho lointain de sa voix. Il y a quatre ans, Caroline Davis réalisait son premier volume de « Portals » intitulé « Mourning ». Ce deuxième volet s’inscrit dans la continuation du premier, tant dans la thématique abordée (il s’agissait alors de conjurer le décès soudain de son père) que dans l’expression musicale déployée. La saxophoniste américaine s’entoure ici des mêmes musiciens : le pianiste Julian Shore, le bassiste Chris Tordini et le batteur Allan Mednard. La violoncelliste Mariel Roberts a laissé sa place au trompettiste Marquis Hill. Pour l’essentiel, les compositions revêtent une dimension à la fois harmonique et lyrique, et ce d’autant que la moitié sont chantées (avec l’apport des chanteuses Jen Shyu, Julia Easterlin et Alexa Barchini) ou narrées (l’excellent spoken word de Nappy Nina). On y trouve également en invités la flûtiste Nicole Mitchell et l’organiste Michael King. Des morceaux à la fois introspectifs et chamarrés, mais toujours galvanisés par un optimisme porté haut et fort que renforcent les beaux phrasés de Caroline Davis.
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E
On ne connaît jamais entièrement la personne décédée que l’on pleure, fût-elle proche. Ce thème de réflexion pourrait bien être celui que s’est assigné Caroline Davis à l’égard de feue sa grand-mère, la poétesse Joan Anson-Weber. C’est la personne de cette dernière qui est au centre de cet album, à travers quelques-uns de ses poèmes, quelques-unes de ses phrases enregistrées à la sauvette, l’écho lointain de sa voix. Il y a quatre ans, Caroline Davis réalisait son premier volume de « Portals » intitulé « Mourning ». Ce deuxième volet s’inscrit dans la continuation du premier, tant dans la thématique abordée (il s’agissait alors de conjurer le décès soudain de son père) que dans l’expression musicale déployée. La saxophoniste américaine s’entoure ici des mêmes musiciens : le pianiste Julian Shore, le bassiste Chris Tordini et le batteur Allan Mednard. La violoncelliste Mariel Roberts a laissé sa place au trompettiste Marquis Hill. Pour l’essentiel, les compositions revêtent une dimension à la fois harmonique et lyrique, et ce d’autant que la moitié sont chantées (avec l’apport des chanteuses Jen Shyu, Julia Easterlin et Alexa Barchini) ou narrées (l’excellent spoken word de Nappy Nina). On y trouve également en invités la flûtiste Nicole Mitchell et l’organiste Michael King. Des morceaux à la fois introspectifs et chamarrés, mais toujours galvanisés par un optimisme porté haut et fort que renforcent les beaux phrasés de Caroline Davis.
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