


223: CHRISTOPH IRNGIER TRIO WITH RAFFALE BOSSARD & ZIV RAVITZ. Gowanus Canal.
Intakt Recording #223 / 2013
Christoph Irniger: Tenor Saxophone, Bass Clarinet
Raffaele Bossard: Bass
Ziv Ravitz: Drums
Recorded on June 25 & 26, 2012, at Playground Studios, Zürich.
More Info
The pieces on this album celebrate melody without once degenerating into the trivial. They are tone poems which demonstrate that accessible melodies and complex tonal worlds need not be mutually exclusive and can in fact make sense of each other. This is achieved because the rhythm section push the sonorous potential of their instruments way further than most classical trios. Using tones of every shade and colour, the drums and bass succeed in expanding the three-piece ensemble into a veritable orchestra. It is the tone which makes this music, and the virtue of restraint which gives it its power.
The bandleader und tenor Saxophoneophonist Christoph Irniger, born 1979 in Zürich, works with musicians including the drummer Nasheet Waits and the Saxophoneophonist Ohad Talmor. Irniger founded the Christoph Irniger Quartett / Trio, the bands Pilgrim and Cowboys from Hell, and was sideman und co-leader of NoReduce, R.I.S.S. and the Lucerne Jazz Orchestra. The double bassist Raffaele Bossard, born 1982 in Los Angeles, studied with renowned bassists such as Heiri Känzig and is leader of his own band, Junction Box. The drummer Ziv Ravitz, born 1976 in Be'er Sheva in Israel, is a member of the Lee Konitz New Quartet, the Shai Maestro Trio and the Yaron Herman Group. An important figure in the Israeli jazz scene, Ravitz is currently one of the most sought-after percussionists in New York, where he lives.
Album Credits
Cover art: Dieter Schoop
Graphic design: Jonas Schoder
Photos: Francesca Pfeffer, Marcel Meier
Recorded on June 25 & 26, 2012, at Playground Studios, Zürich, by Andy Neresheimer.
Mixed and mastered by Ziv Ravitz. Radio Producer: Peter Bürli for Schweizer Radio und Fernsehen. Liner notes: Peter Haffner. Produced by Irniger, Bossard, Ravitz and Intakt Records.
豊かなストーリー性、アコースティックかつ立体的な音の編み
タイトルはニューヨークのブルックリンを流れる運河。なるほど、静かだが蛇行する音楽のうねりが楽しめるアルバムだ。クリストフ・イルニガーは、スイスのチューリヒを拠点とするリード奏者。現在ニルス・ヴォグラムも教鞭をとるルツェルン音楽院出身で、ナシート・ウェイツをドラムスに迎えたクァルテット"NoReduce”、Michi Stultz(ミチ・シュトルツ)をドラムスに迎え
た"Pilgrim"、ヤーロン・ハーマンとのデュオなどさまざまな編成で活躍しているが、イルニガーの大半のプロジェクトにおおきな影響をもつのがベースのラファエル・ポサールだろう。このふたりのインタープレイは鉄壁ともいえる完成度で聴き手の感覚を絡みとる。前回のレヴューでもすでに述べたとおり、イルニガーの奏者としての基礎体力の高さ、音色の純然たる美しさはジャンルを超越した次元を誇るが、ボサールのベースがまた鍵である。ファンキーで地に足のついたリズムキープ力とふかいメロディ性との両極にふれつつ、両者のあいだを巧妙に行きつ戻りつするアンビヴァレントな魅力でアルバム全体にメリハリをつける。作曲でも3曲ほど提供しているが、よく耳をすませば同じモチーフの変化形が随所で顔を出し、聴き手の記憶が撹拌されてはモザイクのように再構成される楽しみがある。詩のなかの単語を拾うように、ちりばめられた音の気配にうまく空間づけをしてゆくのがツィヴ・ラヴィッツ (Ziv Ravitz)のドラムスだ。スティックやブラシの捌(さば)きは極めて繊細ながら、スピードと切れ味は時にドライすぎるほどに鋭い。トリオの魅力がひとつの沸点に達するのが、5. Black
Pearl~6.Kanon~7. Burnoutのシークエンスで、アルトとパスクラの持ち替えによるリードの透明度とまろやかさはもちろん、決してセンチメンタルに堕さないストーリー性、緩急自在なビートなど、嫌味のない音楽づくりにセンスが光る。編成は完全アコースティック、目新しい技法など用いることもなければ爆音もないが、入念なアプローチで飽きさせない。ただただ音楽のみずみずしさを感受できる、シンプルながら稀有な体験。Pilgrim名義での新作 『Italian Circus Story』もぜひ聴いてみたい。
CE LABEL SUISSE MET EN AVANT LA JEUNE GÉNÉRATION EUROPÉENNE DONT L'IMPACT RÉSONNE AU DELÀ DE L'ATLANTIQUE...
Après avoir eu longtemps les oreilles tournées vers l'avant-garde new-yorkaise, la jeune scène européenne la plus éclairée l'a depuis quelques années littéralement investie au point de l'influencer en retour en profondeur dans ses couleurs, ses dynamiques orchestrales et ses références. Ainsi, la saxophoniste allemande Ingrid Laubrock, qui après avoir participé à l'essor de la nouvelle scène free londonienne, s'est imposée depuis son installation à New York en 2009 comme l'une des personnalités les plus représentatives de cette nouvelle génération. Avec "Zürich Concert", c'est un octette inédit qu'elle nous présente ici mêlant quelques musiciens américains de sa "tribu" (Tom Rainey, Mary Halvorson, tous deux membres de son groupe Anti-House) à des figures emblématiques du jeune jazz anglais (le pianiste Liam Noble, le trompettiste Tom Arthur) pour une musique atmosphérique et minimaliste se développant aux confins de la musique de chambre et de l'improvisation libre en jeux de textures moirées et poussées lyriques d'une belle intensité. Autre exilé européen à New York, le jeune saxophoniste suisse Christoph Irniger, en trio avec le batteur israélien Ziv Ravitz et le contrebassiste Raffaele Bossard, signe avec "Gowanus Canal" [RÉVÉLATION!] un second disque parfaitement réjouissant. Une musique urbaine, mélodique, aux grooves organiques et évolutifs, où combinant l'abstraction d'un Mark Turner à un certain lyrisme post-coltranien parfaitement digéré, Irniger parvient sans cesse à surprendre par son sens du swing, son inventivité harmonique et sa conception profondément égalitaire du trio.
New-York comme plus petit dénominateur commun (le Gowanus Canal et ses sept ponts traversent Brooklyn) et une génération (celle des jazzmen trentenaires) qui décide de bousculer les idées reçues: le saxophoniste (ténor, et clarinettiste basse) suisse alémanique Christoph Irniger abandonne l'électricité d'un précédent effort (Chat noir, 2007) pour un jazz séminal et dégraissé en trio, et en compagnie du contrebassiste Raffaele Bossard et du batteur israélien Ziv Ravitz. La musique vacille entre séquences rythmiques à géométrie variable, percussions péremptoires et murmures harmoniques. Les trois compensent la minceur de leur amplitude sonore par de constantes interactions, pour développer le lyrisme des mélodies jusqu'à un épanouissement inattendu.
Per essere una formazione senza strumenti armonici, il trio del sassofonista svizzero Christoph Irniger sembra dare un'importanza capitale all'armonia nella sua accezione più stretta, tonale. Questo non significa che il gruppo pensi, componga e suoni in modo troppo tradizionale. A fugare il sospetto bastano i primi secondi della prima traccia, che dà il titolo a questo Gowanus Canal, terzo disco ad uscire a nome di Irniger. Quello che ha tutti i crismi di uno slow blues (lancio di batteria compreso) va in frantumi dopo due battute e mezza. Meglio: l'armonia del blues rimane, ma Irniger e soci si inseguono in un caleidoscopio di frammentazioni e subitanee riprese del tempo.La serie delle composizioni, suddivisa tra la penna di Irniger e quella di Raffaele Bossard, alterna brani dal tono grave e meditativo a cavalcate frenetiche, vagamente afro, quasi senza via di mezzo. E in generale tutto il disco è attraversato da una certa cupezza timbrica, data dall'impasto dei tre strumenti che, in questo senso, formano un'amalgama compatta: il suono soffiato e scuro di Irniger, che ricorda qualcosa di Warne Marsh, la cavata potente di Raffaele Bossard, la scelta di un'accordatura molto bassa, da timpani, dei tamburi di Ziv Ravitz.
Il ruolo del contrabbasso oscilla tra quello di uno strumento di contrappunto (come nei classici trii pianoless) e quello, predominante, di vero e proprio ancoraggio armonico, con accordi e arpeggi: di qui l'impressione che l'armonia sia sempre il centro del pensiero musicale del gruppo, anche nelle composizioni apparentemente più astratte, come "Hello Africa" e "The Slope (pt. 1)."
C'è, infine, un elemento che impedisce alle esecuzioni del trio di decollare in tutta la loro potenza: il fatto che Irniger, quando improvvisa, si attiene ad un rigido schema ritmico (le quartine, quasi sempre), come non avesse il coraggio di staccarsene e variare. Ciò accade soprattutto nei fast e dà un senso di scolasticità: non fastidioso, ma avvertibile. Quando il sassofonista riesce, ad esempio in "The Slope (pt. 1)," a riscattarsi da questa sorta di autocostrizione, il risultato, in termini di libertà ed efficacia espressiva, è decisamente più convincente.
https://www.allaboutjazz.com/gowanus-canal-christof-irniger-intakt-records-review-by-luca-casarotti#.UylrVSg5zSI
Disque après disque, Disque Intakt corrobore avec discrétion une ligne éditoriale exemplaire, accueillant les démarches de personnalités marquantes du jazz et autres représentants des musiques composées et improvisées parmi les plus passionnants qui se puissent trouver: Aki Takase, Pierre Favre, Günter Baby Sommer, Fred Frith, Ingrid Laubrock & Tom Rainey, Sylvie Courvoisier & Mark Feldman, Oliver Lake, Reggie Workman & Andrew Cyrille... Ce ne sont-là que quelques-uns des artistes liés au label par une union libre durable et porteuse de beaux fruits. La firme de Zürich œuvre aussi à l'éclosion de jeunes talents, tels le pianiste Yves Theiler récemment et le trio de Christof Irniger aujourd'****. Ses membres, nés entre 1976 et 1982, se sont rencontrés à New York. Le titre de l'album fait référence au cours d'eau qui traverse la zone de Brooklyn et dont le très haut niveau de pollution menace sérieusement la santé des riverains un intitulé surprenant pour une session penchant plus volontiers du côté de la modération et de l'absence d'ironie. Une indéniable maturité est à l'œuvre. Objectif commun aux différentes pièces: l'intrication de accessibles et de mélodies structures remarquable complexes. La unité du trio n'empêche pas que s'expriment le caractère et les idées de chacun. Concision et retenue sont La également au programme, contrepied bienvenu à l'approche volontiers pétaradante de nombreux nouveaux venus. sonorité caressante du ténor et le jeu finaud de Raffaele Bossard et Ziv Ravitz tirent en outre parti d'une captation appropriée évoquant l'atmosphère à la coule de quelque cave accueillante. Si seulement tous les disques de jazz étaient de ce tonneau... Le trio se produira au Sunset à Paris le vendredi 9 mai prochain: ne vous privez pas d'une très belle découverte.
From Swiss saxophonist Christoph Irniger, in the company of Raffaele Bossard on bass and Ziv Ravitz on drums, we get some highly unusual music. True, it's not free jazz, but a mixture between jazz and folk and with maybe classical influences, but this is music as joyful as you can imagine it, with all three instruments often conversing at breakneck speed while delivering beautiful little dances. But not all dances are fast and hectic, they can be slow and moving too, as on "Kanon" or "M". Beautiful and refreshing.
https://www.freejazzblog.org/2014/03/sax-trios.html
Kammerjazz für Geist und Genuss
Der Zürcher Saxofonist Christoph Irniger bewegt sich in den hiesigen Jazzszenen ebenso agil wie in jenen von Berlin oder New York. In Manhattan hat er sein Trio mit dem US-schweizerischen Bassisten Raffaele Bossard und dem israelischen Drummer Ziv Ravitz formiert. Tausendsassa Irniger, der in anderen Konstellationen träfe Töne von hippem Groovejazz bis zu rabiatem Noise spuckt, pflegt im Trio melodiösen Kammerjazz, der den Ohren seiner Zuhörerinnen und Zuhörer schmeichelt, sie aber auch fordert.
Konzert des Christoph Irniger Trios
BASEL Jazz. Mit Christoph Irniger (ts), Raffaele Bossard (b) und Ziv Ravitz (dr). Drei verwandte Seelen zelebrieren Christoph Irnigers sinnige und stimmige Tondichtungen des ersten gemeinsamen Albums «Gowanus Canal>». Mit eindringlicher, expressiver Melodiosität gehen die drei Musiker ihre eigenen, spannenden und bei aller Komplexität stets nachvollziehbaren Wege und schöpfen dabei die klanglichen Möglichkeiten ihrer Instrumente über die üblichen Grenzen hinweg aus. Der vereinnahmenden, machtvollen Magie des gekonnt und innovativ inszenierten Sounds dieses Dreiergespanns kann man sich kaum entziehen.
CHRISTOPH IRNIGER TRIO Die entspannte Kunst im Hier und Jetzt
Es gibt heutzutage so viele gute junge Musiker, dass man nur so mit den Ohren schlackert. Manchmal, weil sie einem zu rabiat mit zu viel vollgestopft werden, manchmal, weil das, was in ihnen landet, wie Bauklötzchen des Futurismus in den empfindlichen Gehörgängen herumkratzt und so gar nichts Elastisch-Humanes mehr an sich hat. Manchmal nickt man dabei ein und hört auf, weil sich etwas zu sehr ins Ohr schmiegt, und manchmal hört man auch auf, weil dieses Elastische sich unvermutet anspruchsvoll, gar avantgardistisch im Hirn entfaltet. Was der Saxofonist Christoph Irniger von sich gibt, gehört auf jeden Fall in diese Kategorie. Wie eine Pflanze ihre Blüte bringt der Schweizer seine Linien hervor. Langsam wachsen sieaus immer wieder erkundeten Intervallsprüngen heran, entfalten sich zögerlich und wirbeln dann plötzlich vom Wind seines Trios fortgerissen durch den Raum.
Trotz seiner noch jungen Jahre - Irniger ist gerade mal 34 - gelang es dem Schweizer bereits, in Berlin und in New York Fuß zu fassen. Sein Schlagzeuger, der noch mal drei Jahre jüngere Israeli Ziv Ravitz, ist dort schon eine Nummer, spielt im Yaron Herman Trio und beim Lee Konitz New Quartet. Mit der Familie verbrachte Irniger 2011 ein halbes Jahr in Brooklyn. Erweiterte sein Spektrum. Nasheet Waits engagierte er einfach für eine seiner Bands. Mit ihm wie mit anderen Stützen des neuen Jazz wie Ohad Talmor, Hayden Chisholm oder Dan Weiss spielt er in festen und gelegentlichen Formationen zusammen. Und immer wieder gern beim Lucerne Jazz Orchestra
Mark Turner war einer seiner Lehrer, des-sen Solos hat er sich Note um Note heruntergehört. Wie dieser navigiert auch Irniger fast schon schläfrig durch seine Linien. Jeder neue Ton eine Offenbarung. Und mehr noch: Eine Aura der Selbstverständlichkeit dringt durch die neun Songs des 2012er-Albums Gowanus Canal. Auch in den heftigsten Momenten und die gibt es hier durchaus - strahlt die Musik die heitere Gelassenheit eines sonnendurchfluteten Nachmittags auf dem Lande aus. Was nicht zuletzt daran liegt, dass jeder der drei Musiker seine Töne sehr reduziert und bewusst legt, sich ganz auf den Klang werdenden Moment konzentriert. Es ist faszinierend zu verfolgen, wie sich aus diesem Wenigen nach und nach so viel mehr hervorschält und entwickelt. Das wirkt wahnsinnig sinnlich und herrlich hymnisch, ohne deswegen pathetisch zu werden. Hört man sich etwa »Kanon<< oder >>Burnout<< an, kommt alles so leicht und so selbstverständlich daher, als ob es nur so und gar nicht anders hätte gespielt werden können. Selten, dass Eingängiges und Komplexes derart unbeschwert Hochzeit halten, Seele und Gehirn gleichermaßen bezirzt werden.
Aber Irniger hat noch mehr drauf: Fürs Krawallige reitet er im Trio Cowboys from **** durch rotzigen Rock, pure Poesie zelebriert er im Quartett Pilgrim. Und das Irniger-Trio? Das ist sozusagen der Abenteuerspielplatz, dem Ausprobieren und der freien Forschung gewidmet. Bei den Cowboys verwandelt Irniger sein Horn mittels Gitarrentonabnehmer und elektronischer Verfremdung in eine delirierende Rhythmusmaschine und Soundorgie. Ehrensache für einen erklärten AC/DC- und Rage-Against-the-Machine-Fan. Als er sich 2000 erfolgreich für ein Studium an der Züricher Musikhochschule bewarb, hat er das eher für sein energetisches Spiel als für sichere Töne bekommen, sagte er einmal. Dann ent-deckte er John Coltrane und hat seither coltranehaft sechs Stunden am Tag geübt und unermüdlich an seinem Ton gearbeitet.
Mittlerweile ist Irniger doppelter Familienvater, unterrichtet sebst an der Züricher Jugendmusikschule. Zeit ist knapp bemessen. Wohl auch ein Grund, warum der Saxofonist seine Töne derart bewusst setzt. Vielleicht muss man aber auch ein bedächtiger Schweizer sein, um derart in seine Töne zu kriechen und diese dermaßen wohlformuliert von sich zu geben. Irnigers Melodien entstehen aus kleinsten musikalischen Zellen. Fast schon zögerlich probiert, wiederholt und überprüft er Mal um Mal zwei, drei Tonsprünge, bevor er weitergeht, er ist der König des Intervalls, der unmerklich seine repetierenden Phrasen gegen-, in- und miteinander verschiebt. Ziv Ravitz wirbelt und gründelt hektisch darin herum, und Basser Raffaele Bossard findet selbst darin noch die Lücke, um einen entscheidenden Akzent zu setzen. Ein Trio, das derartig ineinander verzahnt und auf gleicher Höhe miteinander spielt, findet sich selten. Man spielt völlig frei, aber zeitlich gebunden, schöpft aus dem Moment, jedes Stück ein Abenteuer, ein Ausflug in unbekanntes Terrain, dabei aber nie das Wichtigste in der Musik - Energie und Poesie - außer Acht lassend. Oder wie es Irniger formuliert: »Wir gehen mit Wagemut und Naivität an die Sache ran.<<<
Im Januar und Februar ist das Trio in der Schweiz undin Deutschland auf Entdeckungstour. Selten genug, dass das beide Seiten, Musiker wie Publikum, von sich behaupten können.