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Unabhängige Musik seit 1986.
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371: JAMES BRANDON LEWIS QUARTET. Code Of Being

Intakt Recording #371/ 2021

James Brandon Lewis Tenor Saxophone
Aruán Ortiz Piano
Brad Jones Bass
Chad Taylor Drums


Ursprünglicher Preis CHF 12.00 - Ursprünglicher Preis CHF 30.00
Ursprünglicher Preis
CHF 30.00
CHF 12.00 - CHF 30.00
Aktueller Preis CHF 30.00
Format: Compact Disc
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Der charismatische Saxofonist und Komponist James Bran- don Lewis ist im weiten Feld des zeitgenössischen Jazz der Musiker der Stunde. Mit «Code of Being» legt James Brandon Lewis nun das zweite Album vor. Die Debut-CD «Molecular», die Lewis 2020 mit seinem Quartett nur wenige Monate vor dem Lockdown aufgenommen hatte, wurde als eine der spannendsten Veröffentlichungen des Jahres gefeiert (Intakt CD 350). «Code of Being» ist ein kraftvolles Werk, bestehend aus acht Kompositionen von James Brandon Lewis. Wunderschöne Melodien sind für den Zauber der Songs verantwortlich. Die vier Ausnahmemusiker mit jeweils eigenen Personalstilen kreieren einen dringlichen Ensemblesound, der energiegeladen durch eine breite Palette von Klangfarben, Rhythmen und Stimmungen führt. Mit tiefem Gespür für lyrische Melodien, klangliche Prägnanz und Dynamik entfaltet das Quartett ein beseeltes Interplay. «Das ist fesselnde Musik, der man sich, insbesondere den Melodien in ihrer thematischen Schönheit, nicht entziehen kann”, schreibt Florian Keller in den Linernotes.

Album Credits

Cover art and graphic design: Paul Bieri, Berlin
Photo: Palma Fiacco, unerhört!-Festival Special Edition, Rote Fabrik Zürich, May 15, 2021
Liner notes: Florian Keller

All compositions by James Brandon Lewis (JamesBrandonLewismusic/ascap). Recorded on May 16 and 17, 2021, by Michael Brändli at Hardstudios Winterthur. Mixed and mastered in July 2021 by Michael Brändli at Hardstudios Winterthur, Switzerland. Produced and published by Intakt Records, Patrik Landolt, Anja Illmaier, Florian Keller.

Customer Reviews

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J
Jean Buzelin
Cultur Jazz Magazine

James Brandon Lewis apparaît comme le grand saxo-ténor dépositaire et messager, de la longue tradition du jazz afro-américain (ce qui veut dire du jazz tout court). Il a désormais constitué un quartette régulier avec Aruán Ortiz (piano) particulièrement réactif, Brad Jones (contrebasse) et Chad Taylor (batterie), sans doute le plus beau que l’on puisse entendre aujourd’****, Son second disque pour Intakt comprend huit œuvres de sa plume, jouées avec souplesse, élasticité, nuance, force et swing (comme si ça n’allait pas de soi), et la conviction profonde qu’il est encore temps, et urgent, de jouer et de faire entendre cette musique, une musique lumineuse, le jazz de toujours sans cesse réinventé dans l’instant, qui résonne et doit toucher chacun d’entre nous. “Que ceux qui ont des oreilles, qu’ils entendent !” comme dit l’Évangile.
Une question : ce groupe a-t-il joué cet été dans l’un des centaines de festivals de jazz (sic) français ?

https://culturejazz.fr/spip.php?article3852

L
Luc Bouquet
Jazzin France

James Brandon Lewis est un saxophoniste attachant. Un musicien curieux de son temps et avide de connaissance. Hier, il cherchait un pont entre la théorie musicale et la biologie moléculaire dans le contexte de l’ADN. Aujourd’****, il se penche sur George Washington Carver, agriculteur noir du début du XXème siècle, inventeur d’un véhicule à roue tiré par des chevaux (cf. pochette) et fondateur d’écoles mobiles où il enseignait le principe de la récolte, de la rotation et de la conservation.

Aux côtés du fidèle Chad Taylor (on vous recommande leur duo), du cornettiste Kirk Knuffke, du violoncelliste Chris Hoffman et de l’indispensable William Parker, il enrichit son riche phrasé d’un gospel profond, ce même gospel qu’avait en son temps dispensé le grand Albert. Ici, le saxophoniste ne convulse jamais au hasard pas plus qu’il ne recule devant la répétition d’un leitmotiv quand cela s’avère nécessaire. Si son phrasé se rapproche de celui des Trane-Rollins, il est avant tout le continuum d’une fratrie unissant Lester Young, Coleman Hawkins, Ben Webster et des tas d’autres, petits ou grand maîtres. Cette manière d’embrasser-embraser la matière ne peut que stimuler un cornettiste aussi talentueux-tumultueux que Knukkfle. En attestent quelques duos en free majeur. Le tout, parfaitement mis en espace par une section rythmique sans peur et sans reproche, fait de ce disque l’un des plus passionnants de ce début d’année.

Sous de faux airs de nonchalance (Resonance), le ténor de James Brandon Lewis anime des phrasés de plus en plus vifs, ouvrant au pianiste Aruan Ortiz d’essentiels espaces, espaces sans cesse modulés par le drumming de Chad Taylor. Nous sommes au début de Code of Being et le ton est donné : ici, on usera de lyrisme et de franchise.

Et se poursuivra sans encombre cette balade sans cesse recommencée en des formats divers et toujours porteurs de stratégies amples, spacieuses. On parlera du free des origines, de cadres ouverts et de territoires jamais cadenassés, jamais soumis. Ici, on fait de la mélancolie un terrain de fertilité et de félicité. Ainsi, que l’on hausse le ton ou que l’on conserve le chuchotement jusqu’à terme, germent les graines d’un jazz accroché à son présent et porté vers un futur que l’on ne peut imaginer que radieux.

Quant au futur du saxophoniste –et le suivant depuis quelques années- on ne pourra que constater son logique mûrissement et sa sensibilité demeuré intacte. Déjà invité sur nos terres, mon petit doigt me dit qu’il devrait y revenir. Promis : on en reparle bientôt.

https://www.jazzin.fr/james-brandon-lewis-coup-double/

// SCRAMBLED //