


371: JAMES BRANDON LEWIS QUARTET. Code Of Being
Intakt Recording #371/ 2021
James Brandon Lewis Tenor Saxophone
Aruán Ortiz Piano
Brad Jones Bass
Chad Taylor Drums
More Info
Der charismatische Saxofonist und Komponist James Bran- don Lewis ist im weiten Feld des zeitgenössischen Jazz der Musiker der Stunde. Mit «Code of Being» legt James Brandon Lewis nun das zweite Album vor. Die Debut-CD «Molecular», die Lewis 2020 mit seinem Quartett nur wenige Monate vor dem Lockdown aufgenommen hatte, wurde als eine der spannendsten Veröffentlichungen des Jahres gefeiert (Intakt CD 350). «Code of Being» ist ein kraftvolles Werk, bestehend aus acht Kompositionen von James Brandon Lewis. Wunderschöne Melodien sind für den Zauber der Songs verantwortlich. Die vier Ausnahmemusiker mit jeweils eigenen Personalstilen kreieren einen dringlichen Ensemblesound, der energiegeladen durch eine breite Palette von Klangfarben, Rhythmen und Stimmungen führt. Mit tiefem Gespür für lyrische Melodien, klangliche Prägnanz und Dynamik entfaltet das Quartett ein beseeltes Interplay. «Das ist fesselnde Musik, der man sich, insbesondere den Melodien in ihrer thematischen Schönheit, nicht entziehen kann”, schreibt Florian Keller in den Linernotes.
Album Credits
Cover art and graphic design: Paul Bieri, Berlin
Photo: Palma Fiacco, unerhört!-Festival Special Edition, Rote Fabrik Zürich, May 15, 2021
Liner notes: Florian Keller
All compositions by James Brandon Lewis (JamesBrandonLewismusic/ascap). Recorded on May 16 and 17, 2021, by Michael Brändli at Hardstudios Winterthur. Mixed and mastered in July 2021 by Michael Brändli at Hardstudios Winterthur, Switzerland. Produced and published by Intakt Records, Patrik Landolt, Anja Illmaier, Florian Keller.
James Brandon Lewis apparaît comme le grand saxo-ténor dépositaire et messager, de la longue tradition du jazz afro-américain (ce qui veut dire du jazz tout court). Il a désormais constitué un quartette régulier avec Aruán Ortiz (piano) particulièrement réactif, Brad Jones (contrebasse) et Chad Taylor (batterie), sans doute le plus beau que l’on puisse entendre aujourd’****, Son second disque pour Intakt comprend huit œuvres de sa plume, jouées avec souplesse, élasticité, nuance, force et swing (comme si ça n’allait pas de soi), et la conviction profonde qu’il est encore temps, et urgent, de jouer et de faire entendre cette musique, une musique lumineuse, le jazz de toujours sans cesse réinventé dans l’instant, qui résonne et doit toucher chacun d’entre nous. “Que ceux qui ont des oreilles, qu’ils entendent !” comme dit l’Évangile.
Une question : ce groupe a-t-il joué cet été dans l’un des centaines de festivals de jazz (sic) français ?
https://culturejazz.fr/spip.php?article3852
James Brandon Lewis est un saxophoniste attachant. Un musicien curieux de son temps et avide de connaissance. Hier, il cherchait un pont entre la théorie musicale et la biologie moléculaire dans le contexte de l’ADN. Aujourd’****, il se penche sur George Washington Carver, agriculteur noir du début du XXème siècle, inventeur d’un véhicule à roue tiré par des chevaux (cf. pochette) et fondateur d’écoles mobiles où il enseignait le principe de la récolte, de la rotation et de la conservation.
Aux côtés du fidèle Chad Taylor (on vous recommande leur duo), du cornettiste Kirk Knuffke, du violoncelliste Chris Hoffman et de l’indispensable William Parker, il enrichit son riche phrasé d’un gospel profond, ce même gospel qu’avait en son temps dispensé le grand Albert. Ici, le saxophoniste ne convulse jamais au hasard pas plus qu’il ne recule devant la répétition d’un leitmotiv quand cela s’avère nécessaire. Si son phrasé se rapproche de celui des Trane-Rollins, il est avant tout le continuum d’une fratrie unissant Lester Young, Coleman Hawkins, Ben Webster et des tas d’autres, petits ou grand maîtres. Cette manière d’embrasser-embraser la matière ne peut que stimuler un cornettiste aussi talentueux-tumultueux que Knukkfle. En attestent quelques duos en free majeur. Le tout, parfaitement mis en espace par une section rythmique sans peur et sans reproche, fait de ce disque l’un des plus passionnants de ce début d’année.
Sous de faux airs de nonchalance (Resonance), le ténor de James Brandon Lewis anime des phrasés de plus en plus vifs, ouvrant au pianiste Aruan Ortiz d’essentiels espaces, espaces sans cesse modulés par le drumming de Chad Taylor. Nous sommes au début de Code of Being et le ton est donné : ici, on usera de lyrisme et de franchise.
Et se poursuivra sans encombre cette balade sans cesse recommencée en des formats divers et toujours porteurs de stratégies amples, spacieuses. On parlera du free des origines, de cadres ouverts et de territoires jamais cadenassés, jamais soumis. Ici, on fait de la mélancolie un terrain de fertilité et de félicité. Ainsi, que l’on hausse le ton ou que l’on conserve le chuchotement jusqu’à terme, germent les graines d’un jazz accroché à son présent et porté vers un futur que l’on ne peut imaginer que radieux.
Quant au futur du saxophoniste –et le suivant depuis quelques années- on ne pourra que constater son logique mûrissement et sa sensibilité demeuré intacte. Déjà invité sur nos terres, mon petit doigt me dit qu’il devrait y revenir. Promis : on en reparle bientôt.
https://www.jazzin.fr/james-brandon-lewis-coup-double/
Avec ce « Code of Being », son 9ème album, le saxophoniste ténor américain James Brandon Lewis nous revient avec son quartet (Adruan Ortiz au piano, Brad Jones à la contrebasse et son vieux complice Chad Taylor à la batterie) déjà présent sur l’album « Molecular » de 2020, suite auquel son statut a évolué pour qu’il devienne une des valeurs sûres du jazz contemporain. Depuis lors, on l’a entendu dans le convainquant projet du pianiste italien Giovanni Guidi (« Ojos de Gato ») où il interprétait la musique de Gato Barbieri et dans un album plus ancré dans la musique noire américaine, « Jesup Wagon », où il rendait hommage au scientifique et inventeur George Washington Carver, celui-ci sorti il y a quelques mois à peine.
Les huit compositions, toutes signées par James Brandon Lewis, montrent toute l’étendue de son talent et la force et l’unité d’un groupe d’un niveau supérieur. Ces huit compositions permettent au leader de voyager dans un large éventail de domaines musicaux, alliant tradition (par moments, la fougue d’un Sonny Rollins semble proche) et innovation (cf. « Per 4 » et « Per 5 » avec leur côté avant-gardiste). Ces compositions proposent des climats diversifiés, mais les moments plus apaisés, voire gracieux, sont très vite suivis par des séquences dynamiques – un jeu passionné de Brandon Lewis et l’intensité de la section rythmique – laissant des espaces importants à des improvisations palpitantes et à une musique ouverte à une palette de sons et de rythmes infinis, à une musique libre. Jouissif.
https://jazzmania.be/james-brandon-lewis-quartet-code-of-being/
Energie. Das ist das erste Wort, dass auf meinem Hörzettel steht. Und am Ende des ersten Hördurchgangs, stand es gleich 4 (!) mal darauf. Das erinnerte mich an etwas… Schnell nachgesehen und etwas zurückgeblättert im Notizbuch und schon wusste ich wieder woran: Meine Hörnotizen zum Album „Molecular“ des „James Brandon Lewis Quartets“. Ich hatte dieses hier übrigens ebenfalls mit großer Freude und Faszination rezensiert.
Der Grund meiner ähnlichen Einschätzung ist nicht nur erklärbar durch die wieder selben Musiker, sondern insbesondere wohl aufgrund der Tatsache, dass die aktuelle CD die zweite einer auf drei ausgelegten Reihe ist, bei der Molecular den Start der Serie beim Schweizer Label Intakt markierte.
Was erwartet die Zuhörer:innen?
Nun, wer Molecular kennt und es (hoffentlich) auch besitzt, hört nun, wenn man es mal etwas einfacher ausdrücken will, den zweiten Teil, die Fortsetzung aber keine Wiederholung.
Dies ist nicht als Kritik zu verstehen. Im Gegenteil. Mit Aruán Ortiz am Klavier, Brad Jones am Bass und Chad Taylor am Schlagzeug zeigt James Brandon Lewis am Saxophon von der ersten Sekunde wieder an, wo die Reise, wo seine Reise, hingehen soll. 8 Kompositionen, alle von Lewis, geben den anderen Musikern erneut viel Raum für ihr eigenen Vorstellungen.
Aruán Ortiz habe ich übrigens im AJhr 2005 kennengelernt als Pianisten auf dem Album „Junjo“ von Esperanza Spalding und bin seitdem großer Fan seines sehr besonderen, farbenreichen und rhythmusaktiven Spiels.
Einige Male wird auf der CD für ganz kurze Zeit das Fenster zum Free Jazz ein wenig geöffnet, mehr aber nicht. Nur eine Art kurzes Durchlüften, um dann direkt wieder in harmonische Linien und Strukturen zurückzukehren. Keine Angst, das ist kein Free Jazz Album, aber gerade diese kleinen spannenden Ausflüge sind es, die die ungemeine Energie und Power der Band mit unterstützen, ihr eine Art treibendes Fundament geben.
Was das JBL Quartet hier im neuen Album abliefert ist eine nochmalige Steigerung, basierend auf dem ersten Werk „Molecular“.
Ich möchte Lewis nicht herausnehmen, oder gar hervorheben. Auch wenn alle Kompositionen von ihm stammen und sein Sax eine der führenden Rollen im Quartet einnimmt, ist es dennoch erst die starke und intensive Symbiose aller 4 Musiker, die aufgrund einer fast mystischen Fähigkeit des Zusammenspielens eine unglaubliche Transformation schaffen, die die Zuhörer:innen geradezu magisch an- und in die Musik hineinzieht. Diese CD fordert die Zuhörer:innen heraus, bindet sie direkt an die musikalischen Inhalte und deren instrumentalen improvisatorische Umsetzung ein und lässt sie selbst nach dem Ende der CD innerlich nachwirken.
Die Energie, die ich bereits erwähnt habe, ist gar nicht so einfach zu beschreiben wie dies zunächst den Anschein macht. Ich will es dennoch versuchen: Energie, unterstützt und verstärkt durch weitere Merkmale wie: druckvoll, straight, hart im und am Rhythmus ohne schnell zu werden und immer spannend und fordernd.
Es ist eine eigenartige Art einer Anspannung, die sich dann jedoch in ruhigen und langsameren Passagen wieder auflöst und dort zu einer tiefgreifenden Entspannung führt. Das erstaunliche: Selbst in den ruhigeren Passagen ist eine treibende Kraft und eine Band-Power zu spüren, die süchtig machen kann. Führend ist häufig, ohne sich, seine Aufgabe oder sein Instrument in den Vordergrund zu spielen, das Schlagzeug von Chad Taylor, der sogar in den langsamen Parts mit seinem Spiel die Stücke mit kurzen Zügeln in der Linie hält und zugleich antreibt, um dann immer wieder z.B. durch das Saxophon von Lewis selbst unterstützt zu werden. Meist sind es aber alle 4 Musiker, die sich immer wieder in einen kleinen Rausch spielen. Wie gesagt, selbst wenn es sehr kurze Ausflüge in den Free Jazz gibt, ist dies kein Free Jazz Album, sondern eines, in dem die Musik die Zuhörer durch eine greifbare Energie nicht nur anzieht, sondern sie fest an sich bindet. Sie nicht mehr los lässt.
Sie verlangt die volle Aufmerksamkeit. Keine Sekunde, in der man nicht total konzentriert zuhört und zuhören will. Gefangen in den Stücken, wird man fast ein Teil von diesen. Man fiebert mit den Spannungsbögen mit um die nächsten Changes fast schon herbeizusehnen, nur um dann durch eine nicht erwartete plötzliche Wendung wieder gänzlich überrascht zu werden. Absolut faszinierend!
Wenn der dritte Teil der Reihe nur annähernd so gut wird wie es die ersten beiden es sind, wird man ohne Übertreibung von einem musikalisch-charismatischen Meilenstein, festgehalten auf einer 3 CDs umfassenden Reise in immer neue Klangwelten sprechen können.
Lewis selbst sieht sich in der Tradition von John Coltrane, Albert Ayler, Cecil Taylor, Eric Dolphy und Ornette Coleman und Sonny Rollins. Das ist schon eine ziemlich selbstbewusste Ansage. Aber, oder gerade deshalb, ist es umso bestätigender, wenn der große Sonny Rollins über James Brandon Lewis sagt, dass er in ihm einen vielversprechenden jungen Spieler mit viel Potenzial s...
JAMES BRANDON LEWIS QUARTETT
Code des Seins
Intakt
James Brandon Lewis (TS), Arúan Ortiz (P), Brad Jones (B), Chad Taylor (DR)
James Brandon Lewis, beseelter Tenorsaxofonvirtuose, verfügt auf seiner neuen Intakt-Einspielung über eine echte Traumbesetzung. Er kann also aus dem Vollen schöpfen, sehr klassisch, das hört sich auch so an. Parallelen zum John-Coltrane-Vierer aus der ersten Hälfte der 60er sind unüberhörbar, vermutlich auch gewollt. Das kann man jetzt traditionell oder zeitlos nennen. Egal. Die acht Stücke, allesamt von Brandon Lewis, sind in jedem Fall tief empfunden, sind dicht verwobene Klanggebilde mit feinsinniger Melodik und zeugen vom Gespür für Harmonien. Die Titel spiegeln seine vielfältigen Interessen, die vom Civil Rights Movement (Archimedean), über die bildende Kunst (Every Atom Glows) bis zur Molekularbiologie (Per 4, Per 5, beides Anspieltipps) reichen. Wie auch immer, in jedem Fall wird großartig musiziert. Brandon Lewis' voller, stets eleganter Ton auf dem Tenor, Ortiz funkelnde Virtuosität, Jones' wuchtiger, machtvoll fortschreitender Bass und Taylors feinsinniges Schlagzeugspiel können schon beeindrucken. (haun)
Tenor saxophonist James Brandon Lewis has been working with a concept he terms Molecular Cellular Music, a metaphor and generative tool for creative composition and improvisation, wherein the four basic triads (major, minor, diminished, augmented) serve as building blocks for well-defined yet open-ended musical structures, just as the four nucleic acids of DNA (adenine, cytosine, guanine, thymine) code for an infinite variety of complex proteins. This could suggest that Code of Being - the second in a triptych of albums to be released on Intakt with pianist Aruán Ortiz, bassist Brad Jones and drummer Chad Taylor-leans to the cerebral. It does anything but, thanks to Lewis' roots in the gospel church and affinity for the spiritual song of Albert Ayler and John Coltrane. The latter's influence is particularly apparent on "Resonance" and the title track where the mood is one of controlled ecstasy, the leader's muscular, motive-laced lines developing with fervor and intelligence, Ortiz voicing spread modal chords reminiscent of McCoy Tyner, Taylor utilizing busy tom-tom and hi-hat figures to create a somewhat disjointed yet still powerful drive. The mood swings to cool and impressionistic on "Per 5" before the groove is deconstructed midway through, segueing to a marvelous two-headed solo, tenor and piano weaving their way independently without the recourse to the more usual call-and-response interactions. The 'hit single' would have to be "Where Is Hella", a memorably sequenced melody in AABA form, tenor and piano gently trespassing harmonic boundaries during their improvisations. There is wonderful tenor work on "Archimdean" supported by highly interactive piano comping, a beautiful ballad mood established on "Every Atom Glows" and a hint of Ornette Coleman's Harmolodics in the fractal shapes of "Per 4".
Resilient Vessels Live at The Cell documents a project bassist Jones organized as part of his July 2020 residency at NYC's The Cell with Lewis, clarinetist Patrick Holmes and drummer Ches Smith. Although crowd response is only audible on a few tracks the performance's energy level is patent, Lewis bringing two types of power to the proceedings: a hefty, low-to-mid range riffing style in which he worries and develops elemental pentatonic riffs and a higher-range skronking style in which he coaxes strained, raspy, yet somehow sweet tones from his horn. His riffing approach recalls an inspired preacher in the pulpit who repeats himself to make the message clear, adding variation to emphasize his points and keep the congregation engaged. Smith is an equally forceful counterweight, playing in a rock-funk + free jazz idiom that anchors down even as it upheaves, fulfilling the role of co-soloist. His aggressive style is especially potent on "Gotham Rundown", whereas his brushwork evokes gentle rain sounds on "Green Paper Tea". Holmes, while not often the focal point, is nevertheless a key component of the group chemistry, intertwining ideas with Lewis or else going his own way in an independent but parallel manner, sometimes leading, sometimes matching, other times trailing the tenor.
James Brandon Lewis Quartet
Code of Being
Intakt Records
"This is another stunning offering from a brilliant saxophonist still in his thirties and fated to be a jazz giant."
https://jazztrail.net/best-jazz-albums-2021
James Brandon Lewis "Code of Being" (Intakt Records). Ein neuer Koloss am Tenorsaxofon. Der weiß Freiheit zu schätzen und zu bändigen. Sein bisher bestes Album. Und mit jedem wird er besser.
https://www.sueddeutsche.de/kultur/jazzjahr-2021-jazz-1.5496300
James Brandon Lewis Quartet: „Code Of Being“ – In der Umlaufbahn
„Code Of Being“: Das James Brandon Lewis Quartet denkt über Jazz nach.
Am Anfang war die Melodie, und die Melodie folgte einem Rhythmus. Also könnte auch genauso gut der Rhythmus am Anfang gewesen sein? Oder vielleicht der Klang, ohne den Rhythmus wie Melodie inexistent wären?
Es sind durchaus grundlegende Parameter, mit denen das Quartett des charismatischen Tenorsaxofonisten James Brandon Lewis beschäftigt ist. Was erklingt, ist transparent und luzide, aber nie eindeutig. „Resonance“ zum Beispiel, das Eröffnungsstück, beginnt mit hingetupften Bass- und Klaviertönen sowie leisen Schlagzeugwischern, so dass jeder Jazzhörer sofort weiß, dass hier der Boden bereitet wird für das Melodieinstrument, das natürlich ein Tenorsaxofon ist. Es tritt auf mit einer feinen kleinen Melodie, und während man noch diesem ersten Eindruck nachhorcht, hat der Saxofonist schon andere Ufer angesteuert. Bass und Schlagwerk wandeln sich zu einer subtil agierenden sound-and-rhythm-section, das Klavier übernimmt eine treibende und tonal erweiternde Rolle, und das Saxofon entschwindet mit seiner energiereichen Variationsarbeit, die sich von der liebenswerten Melodie längst gelöst hat, in einer fernen Umlaufbahn.
Das geschieht schnell und wie von selbst, alles bleibt nah beisammen und bewegt sich in einem klanglichen Horizont, den man umstandslos dem zeitgenössischen Jazz zurechnet.
Das Album
James Brandon Lewis Quartet: Code Of Being. Intakt (Harmonia Mundi).
Ein Gestalter und Umgestalter
James Brandon Lewis ist kein stürmischer junger Technik-Löwe und Lungenvolumen-Heros. Er verfügt über alles, was im Jazz die Geschichte des Tenorsaxofons hergibt, aber er ist ein Denker und Zusammensetzer. Also ein Komponist. In beiderlei Hinsicht, als Instrumentalist und als Komponist, ist er ein grandioser und ideenreicher Gestalter und Umgestalter. Kein Revoluzzer, der alles anders machen will, sondern ein Musiker, der feinsinnig am Detail arbeitet und immer das Ganze im Auge hat, das zu einem sehr eigenen musikalischen Mikrokosmos zusammenwächst.
Dessen zentrale Eigenschaft benennt der Titel des dritten Stückes: „Every Atom Glows“. Jeder Ton hat eine erhöhte Temperatur. Obwohl die afroamerikanische Tradition in dieser Band lebendig ist, erklingt kein Ton, der der Geschichte und der aus ihr erwachsenden Routine verpflichtet wäre. Jede Wendung, jeder Klang , jegliche Variation und Serienbildung, jede Phrasierung, jedes vertikale und horizontale Ereignis klingen durchdacht und in eine eigene Ordnung eingefügt. Alles Material liegt wie auf der Goldwaage. Selbst vertraute dramaturgische Verläufe haben nichts Selbstverständliches und entfalten überraschende Momente.
Lewis und sein Quartett spielen Jazz von intensiver, dabei dezenter Innovationskraft. Sie kommen ohne traditionelle Formen und durchgehende Rhythmik aus, aber so ist er nun mal geformt, der „Code Of Being“, der dem Album den Titel gibt: in tiefgreifender Ambivalenz, die alles für ihre Aufrechterhaltung tut. Die leuchtende melodische Kristalle aufweist wie auch freie Spielphasen, in denen Energie die Regie übernommen hat. Gegensätze werden nicht ausbalanciert, sondern realisiert und ernst genommen.
https://www.fr.de/kultur/musik/james-brandon-lewis-quartet-code-of-being-in-der-umlaufbahn-91198588.html
James Brandon Lewis has captured many jazz fans’ attention with his critically acclaimed saxophone playing and genre-bending compositions. He has received accolades from NPR, ASCAP Foundation, The Robert Rauschenberg Foundation. Lewis was recently voted Rising Star-Tenor Saxophonist by Downbeat Magazine’s 2020 Critic’s Poll.
The ever-striving Lewis leads numerous ensembles and is the Co-Founder of the award-winning poetry and music ensemble Heroes Are Gang Leaders. The young saxophonist attended Howard University and received his MFA from the California Institute of the Arts. He is now submitting his sophomore release Code of Being, via Intakt Records. This album continues in the style of his debut album, Molecular, which Lewis recorded with his quartet in 2020 just a few months before Lockdown, was roundly acclaimed as one of the most exciting releases in 2020 (Intakt CD 350). Joining Lewis is Aruán Ortiz, piano; Brad Jones, bass; and Chad Taylor, drums.
“Resonance” is the opening song, and it finds Lewis performing in his usual natural and unacademic manner. His solo is aggressive, rhythmic, and fluid. The ensemble is interactive and focuses on listening to each other for inspiration and direction. Lewis is known for his individual style while maintaining a historical lineage in his ideas and rhythmic phrasing. Taylor’s drumming is exceptionally colorful as he keeps the time and spurs the music to new heights.
“Every Atom Glows” is inspired by and named after the eponymous 1951 painting by Norman Lewis. Here the quartet plays with space as much as sonic textures. Taylor is again spontaneous, colorful, and interactive. Lewis builds a compelling solo as he converses with Oritz’s piano sounds. Taylor and Jones anchor the selection as Ortiz and Lewis explore the various harmonic glows and flows of textures.
James Brandon Lewis continues to build his expansive catalog of works with Code of Being. Lewis can balance off-kilter playing with a declaration of the jazz that has come before him. This gives him a voice of strength, knowledge, and a forward-thinking approach. Code of Being is a well-articulated take on today’s jazz, from an up-and-coming jazz artist with an exciting and unique approach.
Tracks
1. Resonance 07:42
2. Archimedean 07:34
3. Every Atom Glows 05:18
4. Per 4 08:36
5. Code of Being 07:52
6. Where is Hella 13:03
7. Per 5 08:25
8. Tessera 08:47
James Brandon Lewis – Tenor Saxophone
Aruán Ortiz – Piano
Brad Jones – Bass
Chad Taylor – Drums
https://jazzbluesnews.com/2021/12/17/cd-review-james-brandon-lewis-quartet-code-of-being-2021-video-cd-cover/