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Independent music since 1986.
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276: ESKELIN – WEBER – GRIENER. Sensations of Tone

Intakt Recording #276/ 2017

Ellery Eskelin: Tenor Saxophone
Christian Weber: Bass
Michael Griener: Drums

Recorded february 15, 2016, by Jon Rosenberg at systems two studios, Brooklyn, NY.

Original price CHF 12.00 - Original price CHF 30.00
Original price
CHF 30.00
CHF 12.00 - CHF 30.00
Current price CHF 30.00
Format: Compact Disc
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The trio with ellery eskelin, Christian Weber and Michael griener presents an extraordinary album: on Sensations Of Tone the new York Saxophoneophonist, the Berlin drummer and the swiss bassist play free Music as well as traditional Jazz. "We dug more deeply into our improvisations and looked directly at this shared affinity for early jazz", ellery eskelin writes in the liner notes. the eskelin-Weber-griener trio does not fuse the individual ways of playing, it alternates and contrasts. each of the beautiful standards «shreveport stomp», «China Boy», «Moten swing» and «ain’t Misbehavin’» is followed by free improvisations. ellery eskelin writes: "separating these performances (rather than mixing them) exposed the ways in which the same «tones» can elicit very different «sensations». and depending upon your own subjective views, despite the obvious differences, there may well be unexpected similarities to be found." a wonderful music, beyond categories.

Album Credits

Cover art: Herbert Alexander Basilewski
Graphic design: Jonas Schoder
Photo: Marcel Meier
Liner notes: Ellery Eskelin

Recorded february 15, 2016, by Jon Rosenberg at systems two studios, Brooklyn, nY. Mixed and mastered by Willy Strehler and Christian Weber at studio Klangdach, guntershausen. Executive production by Anja Illmaier.

Customer Reviews

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M
Michael J. Agovino
The Village Voice

The tenor saxophonist Ellery Eskelin has a sound and approach all his own, sinewy and off-kilter. He’s been part of New York’s downtown scene but is steeped in history, too. (He’s done the Great American Songbook, for instance.) Call him an abstract traditionalist. Along with Christian Weber on bass and Michael Griener on drums, the trio goes from early standards like Jelly Roll Morton’s “Shreveport Stomp” to its own group improvisations. Disorientating, and totally delightful.

https://www.villagevoice.com/2017-the-year-in-jazz/

P
Philip Clark
Jazzwise Magazine

The concept looks inviting enough on paper. Re-imaginings of compositions by Jelly Roll Morton, Bennie Moten, Fats Waller and the standard 'China Boy', a tune much beloved of 1930s swing musicians, alternate with extended free improvisations. Ellery Eskelin tells us that his group wanted to investigate ways in which "the same tones can elicit very different sensations" but their album, in the actual listening, quickly deals up the law of diminishing returns. The historical filter through which Sun Ra and the ICP Orchestra (and more recently Moppa Elliott's group Mostly Other People Do the Killing and Chris Batchelor's quartet Pigfoot) distil the ragged energies and pungent harmonies of 1920s jazz and 1930s swing is also a two-way mirror: free improvisation re-contextualises, scars even, the familiar classic jazz surface and musical material becomes liberated from musical style. Not here though. After the first in a sequence of schooled, ambling free improvisations, Jelly Roll Morton's 'Shreveport Stomp' is dropped inside inverted commas, Eskelin's exaggerated vibrato and Griener's hokum splash cymbal obliging the piece to wear a post- modern smirk. Christian Weber raises the game in 'Moten Swing' with some harmonic ambiguities that don't ultimately lead anywhere, while 'Ain't Misbehavin" is twee and really needs to misbehave more. Disappointing stuff.

Reviews in Other Languages

L
Luc Bouquet
Impro Jazz Magazine

A huit reprises, alternativement, une improvisation collective et un thème old jazz: voilà ce que nous proposent Ellery Eskelin, Christian Weber et Michael Griener.

Les improvisations enchantent. On retrouve l'audace serpentine et les denses tourbillons et les pieds solidement plantés dans la terre! du ténor. Le plus souvent, tous trois, partent d'une apparente désarticulation pour, agilement, organiser une forme. Une forme nommée jazz.

Les thèmes séduisent. Une caisse claire old style, un ténor tout en souplesse et velouté ou l'art de la nonchalance dérivant en des phrasés âpres et rêches: une vieille histoire ternaire toujours vivante à défaut de vive.

Reste à écrire quelques lignes sur Christian Weber et Michael Griener: le premier dévore les interstices (improvisations), crée de juteux tempos (thèmes); quant au second, il n'est aucunement avare de roulements et rebonds (improvisations) ou de balais soyeux (thèmes). L'on ne peut souhaiter ici que longue et heureuse vie au trio Eskelin-Weber-Griener. Au moins autant qu'au regretté trio Eslekin-Parkins-Black.

C
Christoph Haunschmid
freiStil Magazine

Einen sehr schönen Silberling hat der US-amerikanische Tenorsaxofonist Ellery Eskelin seiner schier endlosen Reihe an guten Platten hinzugefügt.
Im Trio mit dem Schweizer Bassisten Christian Weber und dem deutschen Drummer Michael Griener hat er bei Intakt eine ebenso spannende wie
im besten Sinne unterhaltsame Aufnahme gemacht. Freie Trioimprovisationen werden mit sehr reflektierten Einspielungen von traditionellen
Klassikern abgewechselt. Jelly Roll Morton kommt da ebenso zu Wort wie Benny Moten oder Fats Waller. Das passt durchaus zu den frei
ausschwingenden Kollektiven. Da wird der Jazz der 20er und 30er Jahre ins Hier und Heute transferiert, man versteht die Zusammenhänge,
stellt das Gemeinsame vor das Trennende. Dass Freigeister auch auf Teufel komm raus straight forward swingen können, was für eine Frage,
hört man hinreißend auf Track #4, China Boy. Die Sounds haben Intimität, weisen in die Zukunft, ohne die Vergangenheit zu leugnen. Dass das
noch dazu grandios musiziert ist, versteht sich von selbst, bräuchte eigentlich keine extra Erwähnung. Aber es kommen Wärme, Geschichten
erzählen und die Freude am gemeinsamen Tun hinzu.

F
Franpi Barriaux
Citizen Jazz

Encore un trio supplémentaire pour Ellery Eskelin. On le songerait presque collectionneur de bases rythmiques ou de gardes rapprochées pour son timbre si personnel au ténor. Mais ce n'est pas une quête obsessionnelle chez le New-yorkais. C'est simplement, nous l'avions observé, une manière de documenter une filiation et de se situer dans le continuum de nos musiques, entre ce jazz des premiers temps qu'il révère autant que ses présents camarades - le batteur allemand Michael Griener et le contrebassiste suisse Christian Weber et une improvisation totale que << Orchard and Broom >>> illustre immédiatement. La combinaison d'une frappe essentiellement métallique et d'une contrebasse qui sonde à l'archet tout une gamme de frottements tisse un tapis extrêmement dense que le ténor ourle de petites phrases rapides, toujours à la limite du déséquilibre. Né à Zürich pour une série de concerts, c'est à New-York que l'orchestre a enregistré pour Intakt Records. Deux piliers d'un pont transatlantique qui les musiciens franchissent à l'envi.

Avec Sensations of Tones, Eskelin renoue avec un type de trio différent de ce qu'il nous a donné à voir ces dernières années. Exit, l'électricité de Versace sur les trios New-York ou Willisau. Éloignées, les atmosphères fiévreuses créées avec Jozef Dumoulin ou Susan Alcorn. Avec Weber et Griener, il revient finalement à une articulation charnelle proche de Forms, avec Drew Gress et Phil Haynes. Une approche où le groove de l'entre-deux-guerres est au carrefour de la rencontre avec ses nouveaux compagnons. << Shreveport Stomp >> de Jelly Roll Morton, qui flamboie entre les improvisations, en témoigne. Le jeu très naturel de Weber, qu'on a pu entendre avec Michael Wintsch ou Michael Wollny, tient une ligne vive et colorée; à ses côtés Griener, membre de l'orchestre Lacy Pool est pétulant et inattendu; il y a une évidente jubilation à jouer ces swings intemporels qui se répercutent dans les improvisations collectives. Ainsi, << China Boy >> permet à Eskelin de développer un jeu plus tranchant qui ruisselle directement de l'ambiance suffocante dont est nimbée << Cornelia Street », le morceau qui précède.

Comme souvent, les œuvres d'Eskelin ont une architecture pesée jusque dans ses moindres détails. Alors que Forms offrait un travail dont << Fleurette Africaine >> était la pierre précieuse sertie au cœur de l'imprévision, Sensations of Tones s'engage dans l'alternance. La succession de titres originaux et patrimoniaux pourrait créer une forme de dissociation, ou du moins d'opposition crue. Il n'en est rien. C'est une mise en perspective plutôt qu'un biais qui apparaît, telle une ombre qui se découpe et projette sur le mur une autre forme. La nervosité de « Ditmas Avenue », à la fois perpétuation et transition entre << China Boy » et « Moten Swing >> le révèle idéalement. Ce sont les pizzicati de Weber, emplis d'une rugosité sans fureur, qui en sont le trait d'union. Voici les Sensations of Tones du titre, hommage à un ouvrage de musicologie de référence sur la perception des sons: dans un contexte traditionnel ou au contraire avant-gardiste, une tonalité similaire peut être saisie diversement. C'est la grande réussite de cet album que de penser cet antagonisme et de le sublimer impeccablement.

https://www.citizenjazz.com/Eskelin-Weber-Griener.html

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